Cette tendance américaine a vu le jour en 2001 . Selon John Michael Cooper, auteur de cette tendance, c’est sa lassitude de toujours faire les mêmes photos qui l'a amené à persuader certaines de ses clientes de poser après leur mariage dans un environnement à la fois excentrique et crasseux; Un peu comme les photos de modes totalement hétéroclites. Puisqu’aujourd’hui, la robe est souvent d’un usage unique et acheté en boutique et non comme autrefois où nous avions une robe multigénérationnelle ou fait main, cela donne l’opportunité au couple qui le désire, de la bousiller sans aucun remord! Le «trash the dress» est ainsi vu comme une façon de maximiserl’usage de la robe et d’avoir des photos de mariages complètement décalées. Vous désirez la salir, la peindre, la découper, la déchirer, la brûler ? Votre imagination et votre plaisir demeure au cœur de cette expérience.
Pour Maryse et Vincent, qui avait adoré le concept photographique gangster pour leurs préparatifs, l’idée de faire un trash the dress dans un paintball rendait l’expérience encore plus mémorable! De plus, la séance se faisait avec les garçons et demoiselles d’honneur. De quoi se replonger dans les souvenirs et l’excitation de la célébration, même un an plus tard. «Nous voulions autre chose que des photos de robe dans l’eau comme nous avons l’habitude de voir… Nous avions confiance en François pour que le projet soit à notre image!». Toutefois, pour Maryse, même si elle trouvait l’idée trippante, bousiller sa robe demandait tout de même réflexion puisqu’elle implique de ne plus la retrouver comme elle était à l’origine. Il est donc important, même au moment présent, d’être à l’écoute de la mariée et de respecter ses limites. Dans le feu de l’action et l’emballement de sa journée, Maryse fut donc la première à sacrifier sa robe avec lesballes de peinture et c’est un choix qu’elle ne regrette absolument pas!
Lorsque vous choisissez cette formule, mon rôle est d’évaluer la faisabilité du projet, coordonner la journée en fonction de la température, rentrer en contact avec les propriétaires des lieux, créer une atmosphère agréable, m’assurer de la sécurité de tous et diriger le couple (ou dans ce cas-ci le groupe). Tout doit être réfléchi d’avance pour faire de bonnes photos créatives. Et dans de telles circonstances, Mieux vaut miser sur la qualité que sur la quantité. Pour Maryse et Vincent, ce fut une journée hors du commun que le couple se rappellera toute leur vie et ils en garderont de merveilleux souvenirs !